"La violence qui a présidé à l'arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de références de l'économie, les modes d'apparence, d'habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé au moment où, décidant d'être l'histoire en actes, la masse colonisée s'engouffrera dans les villes interdites."

Frantz Fanon in Les damnés de la terre

 


Frantz Fanon, la négritude et l'émancipation

La libération de l’« indigène » passe par son refus du monde de l’interdiction, par l’affirmation de son « je » nié par le colonisateur ne voyant qu’une masse informe et corvéable :

« L’indigène est un être parqué, l’apartheid n’est qu’une modalité de la compartimentation du monde colonial. [...] Pendant la colonisation, le colonisé n’arrête pas de se libérer entre neuf heures du soir et six heures du matin. »

rajouté le 01/07/2009 suite ...