Bou-Saada au cœur de l'Art, au cœur de la Vie ... 

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Fateh ZID est né en 1964 à Bou-Saada. Après avoir suivi une formation picturale aux Beaux-Arts d’Alger et s'etre initié aux arts plastiques à l’institut national de formation des cadres de la jeunesse à Constantine, il fréquente entre 1988 et 1990 l'atelier Denis Martinez. Il est Président de l’association des Artistes Peintres de la ville de Bou-Saada, membre de l’Union Nationale des Arts Culturels et affilié à la Maison des Artistes de Paris.

Fateh ZID réalise de nombreuses commandes publiques et privées depuis 1987. Il expose également dans divers lieux sensibles à l’art contemporain. Ses ventes tant pour le secteur public que pour des collectionneurs privés, associées à ses travaux auprès des jeunes, lui permettent de vivre de son art depuis 1987.

Fateh ZID vit et travaille à Biskra - Algérie.

http://membres.lycos.fr/zamche/france/accueil.htm

La dualité de l’artiste Fateh ZID

Des toiles figuratives, visions ‘‘carte postale’’ d’un paradis rêvé, où seule l’illusoire harmonie d’un monde originel prédomine, jouxtent l’abstraction, pigments mêlés à l’huile, à l’essence ou à l’eau, tripes sans vergogne étalées sur tous supports.

Toiles, papiers, bois, plastiques, cartons, affiches, ferrailles, chiffons, murs, tout est bon à recevoir ses humeurs, ses fantasmes.

C’est de la vie dans tous ses états, de la vie brute de décoffrage, de l’émotion suintant de la violence du monde qui s’étale sous nos yeux, le plus souvent dans l’abstraction recréée par un couteau, un pinceau, un tube de peinture ou le bout de ses doigts.

Accepter de plonger dans un tableau de Fateh Zid, c’est prendre le temps de redécouvrir la richesse du monde.

Chantal Georgens, écrivain, photographe française.

"L’oasis", 1990, Huile sur papier, 24x 31 cm

Inspiration oasienne

Parfois la peinture est genèse difficile, dans un élan spontané qui ouvre la voie ; il y a comme des retrouvailles généreuses : l’artiste s’installe dans son œuvre comme on retrouve des lieux familiers ; avec leur foule d’objets, de signes.

Ces deux époques se retrouvent chez fateh ; la première, celle d’un long tâtonnement ne pouvait qu’aboutir à une sorte d’impasse ou au moins vers des lieux déjà explorés, déjà entrevus .

Mais cette étape était sans doute nécessaire, il faut bien se dévêtir des premières impressions, se démarquer des primes impulsions en les posant comme autant de jalons à dépasser, balises d’un autre temps.

L’étrange et le fascinant, c’est l’arrivée tout aussi rapide, prématuré presque, de la seconde période, la sérénité y domine, l’assurance du trait aussi.

Quand on pense que fateh a accompli ce chemin en si peu de temps ,on ne peut que lui souhaiter la bienvenue dans le monde de l’art authentique, celui des émotions vraies que l’on partage l’espace et le temps d’une exposition , en attendant la suivante et d’autres questionnements . 

Farid Mammeri, écrivain et critique d’art algérien.

"Les Bûches", 1999, Technique mixte sur papier, 24x 33 cm