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L’oasis la plus proche d’Alger, dont elle n’est distante que de deux cent cinquante kilomètres, devint une destination privilégiée pour les artistes dans les années 1880. A cette époque, le voyage représentait une expédition qui tournait à l’épreuve, lorsque après le parcours en train par Aumale jusqu’à Bordj-Bou-Arreridj, il fallait monter dans « une lourde diligence traînée par cinq chevaux dont deux brancardiers et trois postiers », traverser une plaine immense et monotone pour arriver fourbu à M’Sila et, de là, louer une autre voiture à cheval, affronter le Hodna, ses sables et ses mirages pendant des heures interminables. On doit au peintre d’origine allemande Ernest Weckerling une toile d’un intérêt inappréciable, tant documentaire qu’esthétique, représentant cette diligence suivie de chiens et de mulets, cahotant dans le paysage rose en soulevant des nuages de sable.

 

L’Algérie du sud et ses peintres 1830-1960, Marion Vidal-Bué, Paris Méditerranée, Edif 2000.

     

Courrier de Bou-Saada au relais de Sidi-Aissa

    

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